Ce documentaire s’inscrit dans le cadre des missions de l’association.

Il constitue une invitation à la curiosité, à l’ouverture et à la recherche, qui pourrait aider des initiatives prometteuses à devenir probantes.

Nous avons réalisé ce documentaire grand public :

• Pour montrer qu’une approche qui considère la personne dans sa globalité est possible — puisqu’elle existe déjà — et qu’elle répond aux besoins des patients comme à ceux des soignants
• Pour encourager le développement de réseaux ou de lieux de santé intégrative et globale
• Pour faire comprendre l’importance d’être intégratif et non alternatif. Beaucoup de personnes ignorent qu’il est possible d’associer médecine conventionnelle et pratiques complémentaires
• Pour faire découvrir aux citoyens, patients, aidants et professionnels qu’il est possible d’élargir l’éventail thérapeutique, afin de mieux répondre à des besoins encore insuffisamment satisfaits, notamment dans le champ des maladies chroniques
• Pour montrer que des professionnels conventionnels et non conventionnels peuvent travailler en équipe avec le patient. Cette coopération s’inscrit dans une logique de sécurisation des parcours et des pratiques

Nous avons choisi :

• Des initiatives encadrées médicalement : ce premier critère émane du rapport de l’Académie de médecine de 2013
• Des citoyens, patients et aidants qui n’ont pas l’habitude des caméras
• Des initiatives matures, pilotées par des professionnels porteurs d’une vision forgée par l’expérience
• Des acteurs, de la maternité aux soins palliatifs et en ville, pour illustrer que l’art de prendre soin intégratif et global concerne toutes les pathologies et tous les âges de la vie
• Des acteurs du public et du privé

Il existe pléthore de reportages et d’articles dressant les constats de ce qui va mal dans le domaine de la santé, pointant les dangers et les risques.

Nous avons fait le choix délibéré de mettre en lumière des initiatives réussies, de présenter des propositions de solutions prometteuses, et de souligner les ingrédients de leur réussite.

Le film et la campagne ont coûté 73 400 € :

• Le premier financeur du film est le grand public, qui représente 20,5 % du budget total
• Le reste se répartit entre 13 contributeurs issus de différents univers (pour illustrer l’esprit intégratif, y compris dans le financement) : la Fondation Lunt, Boiron, Apothical, la Fondation Gattefossé, Holiste, Viatris, Herbes et Traditions, Olisma, Therapeuticum, Médoucine, Yogassur, Agir pour les générations futures et Syndicare

À noter que le budget annoncé ci-dessus ne tient pas compte :

• Du temps donné par les 73 bénévoles locaux, qui ont contribué à trouver les lieux de projection, les témoins pour les échanges après le film et à communiquer autour de l’événement
• Ni de celui consacré par la personne ayant coordonné et animé la campagne pendant 13 mois
• Ni des économies réalisées grâce aux hébergements « chez l’habitant »

Il est également important de préciser que nous avons d’abord défini le contenu du film, avant d’aller chercher les financements — et non l’inverse.

Nous avons refusé le soutien de deux acteurs qui acceptaient de financer le projet à condition que leurs pratiques ou leurs produits soient cités dans le documentaire. Pour nous, il était hors de question de modifier le contenu pour répondre à ce type de demande.